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26 mars 2006 7 26 /03 /mars /2006 06:20
Après deux semaines presque glaciales passées en France, retour à la douceur et au soleil pékinois.
 
Retour en beauté, même, puisque Yvaine nous fait le plaisir de partager sa recette de passion fruit curd, qu’elle a poètiquement renommée "crème d’or"
Je suis sûre que vous l’attendiez avec autant d’impatience que moi, alors trève de bavardage, voici la recette d’Yvaine en ses propres mots !
 
 
Recette pour 2 pots de 250gr:
 
- 18 à 20 fruits de la passion
- 150 g de sucre
- le jus d’un citron
- 75 g de beurre
- 3 gros œufs frais
 
Rincer délicatement sous l’eau les fruits de la passion, les déposer sur un torchon.
Ouvrir les fruits en deux, découvrir subjugué ce petit soleil dans son écorce violette, s’extasier de la couleur et du parfum, de toutes ces petites graines noires enchâssées dans leur gangue de pulpe jaune d’or…
Goûter les yeux fermés, se laisser envahir d’exotisme et inonder de soleil.
 
Puis à l’aide d’une cuillère, récupérer la pulpe et la déposer au fur et à mesure dans une passoire posée sur un grand bol. Récupérer 25 cl de jus en tamisant la pulpe. Réserver les graines.
Presser le citron.
 
Réunir dans une casserole le jus de fruit de la passion, le sucre et le jus de citron. Chauffer à feu doux pour faire fondre le sucre puis ajouter le beurre en petits morceaux.
Mélanger, retirer du feu.
 
Battre les œufs dans un bol et les ajouter au mélange en les versant à travers une passoire fine.
Poser alors la casserole sur un bain-marie frémissant (le fond ne doit pas toucher l’eau) et, sans cesser de remuer, porter le mélange à la nappe épaisse en une dizaine de minutes (il ne doit pas bouillir).
 
A ce stade, la cuisine est embaumée et le mélange s’est changé en une crème douce et suave.
Retirer du feu, ajouter si l’on veut 1 à 2 cuillères à soupe des graines réservées pour l’esthétique et le plaisir à la dégustation (on peut bien sûr faire une version sans graines), remuer, mettre en pots préalablement stérilisés (au four th 4, 120°C, pendant 10mn), couvrir à chaud.
 
Cette crème d’or, exquise sur une tartine grillée, une tranche de pain d’épices, un scone juste tiède, peut aussi être ajoutée dans un yaourt ou dégustée à la petite cuillère.
Elle se conserve au réfrigérateur 3 à 4 semaines.
 
 
Note : pour 3 ou 4 pots, à offrir par exemple, les proportions (testées !) seront les suivantes,
- 25 à 30 fruits de la passion, pour obtenir 37 à 40 cl de jus
- 225 g de sucre
- le jus d’un citron et demi
- 110 g de beurre
- 5 œufs
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9 mars 2006 4 09 /03 /mars /2006 10:31
Je continue sur ma lancée, juste avant de vous quitter...
Encore une recette oui, et encore du sucré !
 
Par encore tout à fait d’époque, ce clafoutis aux framboises, en provenance directe de Marmiton, est un véritable délice.
 
Et puisqu’on trouve des framboises congelées dans les épiceries Jenny Lou à un prix incroyablement intéressant (12RMB, environ 1,20euros les 250 grammes), pourquoi se priver ?!
 
 
La pâte est prête en moins de temps qu’il ne faut pour le dire (il a vraiment tout pour lui ce clafoutis), et les quantités indiquées dans la recette sont parfaites pour 6 personnes.
 
Cette fois-ci, j’ai tout divisé par deux pour obtenir deux petits plats à gratin individuels (format plat à lasagnes du restaurant italien Annie’s pour les pékinois).
 
 
La texture de ce clafoutis est parfaite, et les framboises le subliment de façon divine. Juste ce qu’il faut d’acidité, de fondant, de vanillé... c’est quand l’été déjà ?
 
Je m’envole en France demain pour une dizaine de jours,
mais j’ai pensé à vous... à bientôt !
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8 mars 2006 3 08 /03 /mars /2006 02:51
Pour fêter l’arrivée du printemps, le retour du soleil, et surtout celui du Nutella dans les rayons des supermarchés et épiceries pékinoises, tournée générale de brioches au Nutella !
 
C’est chez Marmiton que ça se passe, comme toujours.
Cette recette de petites brioches fourrées nutella, donne un très bon résultat : on obtient de véritables brioches gonflées, à la mie moelleuse et aérienne.
 
 
Ca mérite d’être souligné, tous les ingrédients sont trouvables à Pékin... même la levure ! Pas fraîche tout de même, mais sous sa forme sèche, déshydratée. 
 
 
Les épiceries Jenny Lou et April Gourmet* commercialisent la levure de boulangerie SAF Instant - une des meilleure - conditionnée en boîte de 125 grammes (veiller à la conserver au frais !).
 
Etant donné que pour réaliser cette recette, 5 à 6 grammes de levure sèche suffisent (à diluer dans un peu d’eau tiède pour la réactiver), cette boîte vous assure déjà quelques goûters briochés (sans compter que ça marche aussi pour les petits déj’) !
 
 
Pour rentrer un peu dans les détails, il faut quand même que je vous parle du sucre. La quantité indiquée dans la recette n’est absolument pas suffisante et on peut facilement la doubler.
 
Et puis après avoir descendu la moitié du pot à la cuillère à soupe, j’ai tout de même du me faire violence pour suivre la mise en garde « il ne faut pas faire déborder le Nutella [...] ». Non mais quelle hérésie.
C’est évidemment une grave erreur, d’autant plus que la moitié de la noix prescrite s’est fait la malle à la cuisson.
Je vous conseille donc d’avoir plutôt la main lourde de ce côté là.
 
Je me suis empressée de rectifier le tir, vous imaginez bien.
 
 
Enfin pour ceux qui seraient allergiques au Nutella, ça marche aussi avec juste un carré de chocolat ou encore avec une noix de confiture, et je suis en train de me dire que le prochain essai sera peut-être avec un coeur de confiture de lait... mais non, allez je disais ça pour rire, vous faites ce que vous voulez, moi je reste au nut’ !
 

* Pour connaître les adresses des six épiceries Jenny Lou, tel : 6461.6928 ou 8046.2316, et celles des trois épiceries April Gourmet à Pékin, tel : 8455.1245 ou 8046.4132.
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7 mars 2006 2 07 /03 /mars /2006 06:35
Je n’ai pas eu l’occasion de vous en parler plus tôt alors ça fait un peu réchauffé, mais le 25 décembre dernier, j’ai eu la surprise (enfin, pas tant que ça) de découvrir sous le sapin l’objet de mes rêves les plus fous : un énorme solitaire monté sur or gris une yaourtière.
 
Ma tentative artisanale de yaourts maison avec ferments ne m’avait pas totalement convaincue, et les yaourts natures étant toujours aussi introuvables* à Pékin, ma rencontre avec cette yaourtière fut une véritable révélation.
 
 
Le procédé est archi simple.
Il suffit de mélanger un yaourt nature (ou une dose de ferments lactiques) avec un litre de lait. Répartir ensuite dans les pots et laisser chauffer une nuit (le mode d’emploi de Moulinex n’est pas très explicite, j’ai du tâtonner... il semblerait que 10 heures soit la bon timing).
 
Après un séjour d’une paire d’heures au réfrigérateur, on obtient des yaourts fermes, crémeux et au goût vraiment parfait, inratables !
 
 
 
Un conseil aux prochains exilés en Chine accros aux yaourts, ne pas hésiter à investir dans une yaourtière (aux dernières nouvelles non commercialisée ici bien que « made in China »), ou encore de penser à démenager sa cocotte-minute !
 

*Pas tout à fait, ai aperçu récemment des yaourts natures basiques de la marque Carrefour (chez Carrefour donc) à 10RMB l’unité, environ 1 euro... et les rayons sont toujours achalandés de façon aussi aléatoire !
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31 janvier 2006 2 31 /01 /janvier /2006 12:04
A l’instar de Lilizen de Gastronomades et des autres culino-bloggeuses (cf. le trombinoscope), voici ma contribution à la série des « Ca allait à la poubelle ! »... à l’image du nouvel an chinois !
 
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16 décembre 2005 5 16 /12 /décembre /2005 09:26
Et voilà, on a touché les -10 degrés le week-end dernier à Pékin... et comme si ça ne suffisait pas, un vent glacial vient couronner le tout.
 
Alors en même temps que la bouillote, la bouilloire fonctionne désormais non-stop... thé de Noël, Earl Grey, Bois Chéri à la vanille, jasmin... il faut ce qu’il faut. Ca c’était pour le liquide.
 
Côté solide, pour ne pas entamer nos réserves graisseuses (oui, le froid, ça attaque, il ne faudrait quand même pas qu’on perde 500 grammes avant les Fêtes), j’ai décidé de faire des cookies. Des cookies chinois même.
Bon pour tout vous dire ils n’ont pas grand chose de chinois. Mais attendez, vous allez comprendre.
 
Je suis partie d’une recette basique. J’ai commencé par mélanger :
- 120 gr. de farine
- 1 cuillère à café de levure chimique
 
Auxquels j’ai ajouté (bien mélanger avant l’ajout du beurre) :
- 40 gr. de sucre
- 40 gr. de sucre roux
- 120 gr. de beurre mou (mais pas fondu !)
- 1 oeuf entier
 
Puis 120 grammes de chocolat noir que j’avais préalablement cassé à l’aide de mon mini rouleau à pâtisserie.
 
J’aurais pu m’arrêter là, mais ça me démangeait, il fallait que j’ajoute autre chose...
Rien ne m’inspirait jusqu’à ce que je tombe nez à nez avec un paquet de noix de pécan (« hickory kernel »), typiquement chinoises du fait qu’elles sont non seulement caramélisées mais aussi fortement salées.
 
                                         
 
Officiellement, c’est Chris qui mange ces bizarreries. Le goût est particulier et rappelle, en y réfléchissant bien, celui des caramels au beurre (très) salé.
Moi, deux éclats me suffisent. Lui mange ça comme des cacahuètes. Soit.
 
                            
                             Noix de pécan caramélisées, salées
 
Pour en revenir à nos cookies, j’ai donc ajouté 50 grammes de ces noix à ma préparation, ai bien mélangé et ai disposé mes petits tas de pâte sur une tôle, puis au four préchauffé à 180 degrés (8 à 10 minutes en position chaleur tournante, il faut surveiller !).
 
Le résultat : une grosse vingtaine de cookies au goût fameux et inédit, légèrement croquants au bord et moelleux à coeur...!
 
                 
 
Les « pépites » de chocolat étaient suffisamment grosses pour rester fondantes au centre, et le goût salé des noix fait toute la différence, contrebalançant le côté parfois trop sucré des cookies ordinaires...
 
Il peut neiger, nous sommes parés !
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18 novembre 2005 5 18 /11 /novembre /2005 04:48
J’ai ramené cette petite fiole de France, lors de mon dernier retour en septembre.
 
Il s’agit en effet de ferments lactiques.
Après mon expérience de fromage blanc maison, j’ai eu envie de m’essayer aux yaourts !
 
On trouve ces ferments en pharmacie (5 euros), et ils se conservent au réfrigérateur.
Une dose comme celle-ci se dilue dans un litre de lait préalablement réduit et permet de réaliser une fournée de 5 à 6 yaourts.
Les yaourts ainsi fabriqués remplacent ensuite les ferments (1/2 à 1 yaourt) et permettent d’ensemencer le lait. On peut alors faire jusqu’à 20 ou 25 fournées !
 
Le principe est donc particulièrement intéressant dans ce pays où trouver un yaourt digne de ce nom, non liquide et non sucré, relève de l’exploit.
 
Je me suis donc lancée mercredi soir... pas sans les mains, mais presque. En tout cas sans yaourtière, mais le problème a vite été résolu grâce à cette recette, et surtout sans thermomètre, ce qui fut quelque peu scabreux.
 
Le lait, après avoir bouilli pendant une bonne vingtaine de minutes, doit descendre à 50 degrés pour pouvoir y incorporer les ferments (les activer sans les tuer !).
 
Comment savoir, donc, sans thermomètre, qu’un liquide a atteint 50 degrés ?
 
Bref j’ai risqué le tout pour le tout et j’y ai trempé le bon vieux thermomètre médical au mercure.
Pas de chance sa limite était de 42 degrés, et visiblement mon lait était encore bien trop chaud puisqu’il a tout simplement explosé, enfin, cassé et les billes de mercure se sont répandues... dans le sachet en plastique dans lequel j’avais pris soin d’emballer le thermomètre, heureusement.
J’ai alors fini par y tremper mon doigt, c’était très chaud, pas brûlant, et je me suis dit que ça devait être bon.
             
                 
 
Suite des opérations : après un séjour d’une nuit au four et la journée au frais... le résultat est un peu liquide, mais le goût est parfait, pas acide. Victoire, de vrais yaourts !!!! (merci pour vos bonnes ondes)
 
Nous les avons dégustés avec des fraises... il semblerait que novembre soit la saison en Chine, 14 RMB (environ 1,40 euros) les 500 grammes. :)
               
               
 
Conclusion, les ferments lactiques, c'est épatant, et pour faire des yaourts mieux vaut être équipé d’un vrai thermomètre de cuisine, ou mieux encore d’une yaourtière, si le Père Noël me lit...
 
Un lien très intéressant pour faire des yaourts maison : ici
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16 novembre 2005 3 16 /11 /novembre /2005 00:00
C’est en cours... je vous donne les détails et le résultat demain !
 
                             
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14 novembre 2005 1 14 /11 /novembre /2005 00:00
En découvrant le récent article de Céline et son appel désespéré pour trouver un restaurant digne de lui servir des profiteroles à Shanghai, je me suis souvenue du piteux éclair au café surlequel j’avais jeté mon dévolu peu de temps après être arrivée à Pékin.
 
Il avait le goût de tout, sauf du café... non en fait il n’avait pas vraiment de goût. La pâte à choux était archi sèche, et ça devait déjà faire plusieurs jours qu’il trônait dans la vitrine. Grosse désillusion donc.
Le restaurant était pourtant réputé pour ses pâtisseries françaises... la honte (juste un indice, il existe toujours mais a déménagé pour cause de « gros oeuvre », je suis sûre que les Pékinois voient de quoi je veux parler).
 
Bref, l’article de Céline m’a également rappelé que j’avais dans mes archives une recette de choux à la crème qui n’attendait qu’à être testée. Il s’agit de celle-ci, et elle est une fois de plus tirée de Marmiton, vous vous en doutez bien.
                       
                    
                Avant cuisson...
 
Elle ne nécessite aucun ingrédient introuvable à Pékin, est relativement rapide à réaliser et donne des choux gonflés au goût extra.
         
             
              A la sortie du four...
 
La crème pâtissière se fait en deux temps trois mouvements elle aussi. Nature, légèrement vanillée, elle est parfaite.
J’en ai parfumé une partie au « Dita », l’alcool de Lychee équivalent au Soho... ce qui donne aux choux une délicieuse touche exotique.
Par contre, l’extrait d’amande amère que l’on trouve ici, importé d’Australie, est archi chimique et plutôt à déconseiller.
       
                
 
Une fois refroidis, j’ai donc rempli mes choux des trois sortes de crème pâtissière - nature, Dita et amande - et leur ai trempé le chapeau dans du caramel... (une dizaine de morceaux de sucre juste imbibés d’eau et réduits en caramel dans une casserole à feu vif).
 
Résultat plus que concluant, nous nous sommes régalés !
Comme quoi... on n’est jamais mieux servi que par soi même.
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7 novembre 2005 1 07 /11 /novembre /2005 00:00
C’est hier seulement que nous avons pu voir le soleil à Pékin, le reste de la semaine dernière a ressemblé à ça...
 
                   
 
Cette épaisse brume blanche annonçait l’hiver. On le sent arriver, insidieusement.
Le fond de l’air s’est fait vivifiant, les longues doudounes rembourrées, les bottes et gants en fourrure sont désormais de sortie dans tous les magasins, et les vendeurs de peaux de bêtes hantent les rues...
Il est là, il approche à grands pas.
 
Alors pour fêter le retour du ciel bleu que l’on croyait ne plus jamais revoir, et endurer les rigueurs que nous promet cet hiver pékinois, il nous fallait inévitablement attaquer ce mois de novembre à coups de fondant-coulant-renversant-etc... au chocolat.
(on se trouve les excuses qu’on peut... !)
 
 
 
Pour la recette, c’est Marmiton et c'est ici.
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