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13 avril 2007 5 13 /04 /avril /2007 06:35
Vous étiez plusieurs à avoir la bonne réponse... mais c’est Ptinem qui remporte la palme !
 
Le chiku - prononcer chikou - est originaire d’Amérique du sud (principalement du Mexique, du Belize et du Guatemala), où on l’appelle communément sapotille ; zapotilla en espagnol, tzapotl en aztèque (manilkara zapota de son nom botanique).
 
Le sapotillier était l’arbre sacré des Mayas ; et aujourd’hui encore, la sève récoltée de son tronc fournit le « chicle », un latex blanc qui est à la base de la fabrication des chewing-gums.
 
 
En Asie, où elle est arrivée avec les premières colonies au tout début du 19ème siècle, on retrouve la sapotille sous plusieurs noms (tsiko, sawu, lamoot, etc), le plus commun étant chiku (écrit aussi chikoo ou ciku) ou sapota.
 
De la taille d’un kiwi, sa peau est très fine, de la consistance et de la couleur de celle d’une pomme de terre, légèrement rugueuse.
Le chiku se consomme un peu blêt, il est alors mou et tendre. Encore vert, la sensation est désagréable, le fruit est très tanique et le latex colle à la bouche.
 
 
Bien mûre, la pulpe, finement granuleuse (elle rappelle un peu la poire), est alors fondante, peu juteuse, mais très sucrée et parfumée ; elle rappellerait un peu le goût du caramel...
Coupée dans le sens de la longueur comme on le ferait pour un avocat, on la déguste à la cuillère, après avoir retiré les graines noires, de forme ovale et applatie.
 
Le chiku est habituellement consommé cru, en salade de fruits, en purée, ou en jus, mais aussi en confiture, pâte de fruit, sorbet ou crème... !
 
 
Bon week-end à tous !
Moi je file, et vous raconte tout la semaine prochaine...
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21 mars 2007 3 21 /03 /mars /2007 05:51
Me revoilà enfin avec mon truc bizarroïde… eh oui, il s’agissait bien d’un fruit !
Un salak même, appelé également « snake fruit » de par son aspect marron et écailleux, un peu comme la peau d’un serpent, donc.
 
 
Le fruit pousse en grappe à la base de certains palmiers que l’on trouve en Malaisie et en Indonésie, et plus généralement à Bali.
 
La peau, ou coque, a la même consistance que celle du litchi, peu épaisse, mais cassante.
Une fois écalée, on découvre alors trois lobes, à l’apparence et à la consistance de grosses gousses d’ail, et renfermant chacun une graine.
 
 
L’odeur qui se dégage du salak encore recouvert de sa peau n’est pas franchement perceptible, mais une fois épluché, impossible de la rater. Ne nous méprenons pas, rien à voir avec l’affreux durian tout de même... L’odeur qui se dégage du salak est indescriptible, pas franchement agréable, légèrement fumée, et tenace !
 
 
Quant au goût... rien de transcendant en effet, il est léger, et heureusement... à mi-chemin entre la banane pourrie trop mûre, le durian encore vert ; un léger parfum de levure en plus...
Il faut dire aussi que j’ai sans doute un peu trop attendu pour découvrir l’intérieur de ce drôle de truc... tout le haut du fruit était en état de pourriture avancée (d’où ce goût de levure fermentée peut-être, me direz-vous) !
 
 
Bref, il semblerait qu’on le consomme habituellement frais et cru, parfois chaud dans un sirop nature. Je suis tombée sur un site qui proposait même d’en faire des tartes... mais je ne suis pas sûre de m’y risquer ! (et pourquoi pas un crumble au durian aussi ?!)
 
Dommage que le salak ne puisse pas se contenter d’être joli, j’en aurais bien exposé dans mon salon, en guise de coloquintes... !
 
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13 mars 2007 2 13 /03 /mars /2007 08:30
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27 novembre 2006 1 27 /11 /novembre /2006 04:42
Appelé aussi kalamansi, calamondin, « acid orange », « philippine lime », agridulce, « panama orange », et j’en passe !... ce minuscule agrume est produit dans le sud est de l’Asie, et plus particulièrement aux Philippines où il est très populaire.
 
En Amérique du nord - mais aussi en Chine ! vous vous souvenez ? - le calamondin est principalement un arbuste ornemental.
 
Pour les détails physiques, le calamansi est un tout petit citron vert, à peine plus gros que le pouce. Sa peau est très fine, sa chair plutôt orangée, et on y trouve souvent une multitude de pépins.
Il a l’odeur particulière et délicate de la clémentine, son goût est partagé entre celui du citron et de la clémentine, acide, et certains considèrent qu’il est mi-chemin entre la clémentine et le kumquat.
 
 
On le retrouve à peu près partout dans la cuisine philippine où il a un rôle primordial. Il accompagne principalement les plats à base de poisson et de porc, agrémente certains desserts, mais on en fait également du jus, des sirops, des sodas, des cocktails (vodka+sucre), de la marmelade, des bonbons, du condiment, du concentré etc...
 
On peut apparemment congeler les calamansi entiers, et les utiliser ensuite comme glaçons dans les boissons, dans le thé glacé... avec quelques degrés de plus, allez 20 au bas mot, j’en rêverais !
 
Enfin, il serait également très efficace pour retirer les tâches d’encre, apaiser les piqûres d’insectes, soigner les maladies respiratoires, contribuer à renforcer les os, etc... et comme déodorant corporel !
 
Il a tout bon le calamansi ! :)
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22 novembre 2006 3 22 /11 /novembre /2006 03:37
Au fond il s'agit bien d'un kiwi... mais que sont donc ces petits fruits qui nous viennent - encore - du pays de Relly ?
(profitez-en, il semblerait que blogspot soit de nouveau accessible depuis la Chine...)
 

 

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17 novembre 2006 5 17 /11 /novembre /2006 08:59
Bravo à Anne, Brigitte, Laurange et Caloue qui ont trouvé la bonne réponse ! Et merci à Relly de ne pas avoir lâché le morceau. :)
Bilou qui s’attendait au pire risque d’être déçu... les chinois n’ont rien détourné cette fois, et je n’ai pas fait d’expérience farfelue !
 
Ces drôles de petites choses pourpres à la forme pyramidale sont en effet des graines d’achiote (du nahuatl « achiotl »), appelées aussi roucou, rocou, ou annatto, et issues d’un arbre, le rocouyer (« annatto tree »).
 
 
L’achiote - prononcer « atchioté » - trouve ses origines en Amérique : connu depuis toujours dans la cuisine mexicaine ; les peaux-rouges l’utilisaient, eux, pour leurs peintures corporelles (d’où leur nom, hehe).
 
Aujourd’hui il est un colorant reconnu partout dans le monde sous le nom moins exotique d’E160b ; toujours utilisé dans la préparation de base des plats mexicains (la cochinita pibil dans le sud est du pays - Yucatán, Campeche, Quintana Roo - parmi tant d’autres !) ; et désormais employé comme condiment aux Philippines...
 
Plus près de chez nous, ajouté à l’eau de rinçage de la croûte du fromage, il donne au Livarot sa jolie couleur orangée !
 
Enfin, dans le commerce, on le trouve sous forme de graines, de poudre ou encore de pâte ; et on lui prête plusieurs vertus (en dépit de son pouvoir allergène) : antioxydant ; antibactérien ; antivomitif, antinauséeux ; vermifuge ; il protège des rayons ultraviolets ; soigne les affections et brûlures de la peau, les piqûres d'insectes, apaise les maux de tête, etc...
 
Alors à vos peintures de guerre !
 

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15 novembre 2006 3 15 /11 /novembre /2006 07:56
 
  
(cliquer pour agrandir !)
 
Relly... chut ! :)
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2 mai 2006 2 02 /05 /mai /2006 13:15
Estelle a raison, je traîne... il est grand temps de vous dire de quoi il s’agissait.
 
Nous avons acheté ce fruit (eh oui) à un petit marchand ambulant.
Je m’appliquais à choisir des mangues, quand une forte odeur de melon s’est faite sentir.
 
Pas un melon à l’horizon pourtant, juste de minuscules pêches dures comme du bois et ces petites courgettes-coloquintes-pastèques-tchingtchongtchang... qui sont en réalité des poires-melons.
 
Il était donc bien question de cucurbitacées !
 
« Fragrant melon » en anglais, « pepino dulce » en espagnol, on l’appelle xiang gua 香瓜 en chinois (littéralement parfumée cucurbitacée).
 
 
Ce petit melon en forme de poire - et de la taille d’une pomme (parfois plus gros) - est effectivement très odorant, et son goût se situe entre celui d’un concombre sucré et d’un melon, particulièrement rafraîchissant. L’intérieur du fruit et sa chair sont d’ailleurs en tous points communs au melon.
 
Avec l’été qui semble vouloir enfin s’installer à Pékin, il y a de fortes chances qu’elle soit de plus en plus appréciée cette cucurbitacée parfumée !
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27 avril 2006 4 27 /04 /avril /2006 12:32
En attendant qu’arrive l’heure de la seconde BBP, je voulais vous faire partager une récente découverte...
 
Avec une pomme pour échelle... savez-vous de quoi il s’agit ?
 
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12 mars 2006 7 12 /03 /mars /2006 03:50
Le riz est comme vous le savez la nourriture de base des Chinois.
Pour vous donner un ordre d’idée, la consommation moyenne par an et par habitant en Chine s’élève à 90 kilos, contre 4 pour la France.
 
On comprend donc aisément qu’il est parfois difficile, à Pékin, d’acheter du riz dans des conditionnements inférieurs à 3 ou 5 kilos.
 
Pour remédier au problème du stock de riz inépuisable... Carrefour, entre autres, propose la vente en libre-service
 
 
Le riz est disposé sous forme de montagnes dans de grands bacs, et vendu au poids.
Chacun se sert alors à sa guise après avoir pris soin de plonger la main dans le tas de riz pour y « tâter » le grain...
 
             ... et il arrive même que certains y laissent leur cannette de bière...
 
Pour mieux connaître l’histoire du riz, un détour chez Ségolène s’impose.
 
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